Benoite urbaine – France

Tu veux acheter de la Benoite urbaine française de très grande qualité ? Tu es au bon endroit !

Nos racines de Benoite urbaine sont récoltées à la main par nos jardiniers adhérents* dans leur jardin exempt de toute pollution, et séchées à basse température pour en préserver les saveurs et les bienfaits. Elles sont donc 100% françaises et d’une qualité exceptionnelle. Nous sommes fiers qu’elles aient déjà séduit de grands chefs et artisans exigeants à la recherche de saveurs originales et locales !

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Usages et propriétés de la benoîte urbaine

Descriptif de la benoîte urbaine

La benoîte urbaine (Geum urbanum) est une plante herbacée vivace appartenant à la famille des Rosacées, largement présente dans nos régions tempérées, dans les forêts et au bord des sentiers frais. Ses feuilles, disposées en rosette, sont divisées en 5 à 7 folioles dentés avec un foliole terminal plus grand. Elle ressemble au fraisier des bois (car elles sont de la même famille), mais ses petites fleurs jaunes se perchent au sommet de tiges de 30 à 50 cm de haut et se transforment en boules de graines (akènes) munies de petits crochets.

Les racines de la benoîte sont composées d’une racine principale, robuste et ligneuse, et de fines racines secondaires. Toute la racine est très odorante et rappelle le clou de girofle, mais la racine principale est plus riche en tanins que les radicelles.

Récolte et nettoyage des racines de benoîte urbaine

L’idéal est de récolter les racines de la benoîte lorsqu’elles ne sont pas en fleur, c’est-à-dire entre la fin de l’automne et le début du printemps. Elles sont alors plus concentrées en principes actifs et aromatiques.

Récolter par temps humide permet de creuser facilement la terre et de sortir délicatement les racines sans les endommager.

Une fois récoltées, les racines doivent être nettoyées pour éliminer la terre et les impuretés. Il convient de les rincer dans plusieurs eaux et de les brosser avec une petite brosse.

Ensuite, il est recommandé de les laisser sécher à l’air libre pendant plusieurs jours ou au déshydrateur à basse température pendant 12h, puis de les conserver entières dans un bocal hermétique. Elles pourront être effritées ou coupées avant utilisation pour mieux révéler leurs molécules.

Propriétés thérapeutiques des racines de benoîte

La benoîte est utilisée en médecine traditionnelle depuis le Moyen Âge pour ses nombreuses vertus. Elle était alors surnommée herbe bénie, car on pensait qu’elle pouvait éloigner les mauvais esprits, purifier l’air et même protéger contre la pest

e. Les racines de benoîte sont reconnues pour leurs vertus :

• Antiseptiques
• Anesthésiantes
• Anti-inflammatoires
• Astringentes
• Toniques
• Cicatrisantes
• Fébrifuges

Bienfaits médicinaux et remèdes à base de benoîte urbaine

Riche en tanins et en eugénol, les racines de benoîte sont utilisées en médecine traditionnelle pour :

• Soigner les troubles dentaires et gingivaux
• Soulager les maux de gorge
• Soulager les douleurs abdominales : diarrhées et troubles gastro-intestinaux
• Faire baisser la fièvre
• Tonifier le corps
• Apaiser et aider à la cicatrisation des tissus, en interne et en externe

Même si mâcher des racines de benoîte soulage les maladies bucco-dentaires (et ra

fraîchit l’haleine au passage), les racines sont principalement utilisées en décoction afin d’en extraire leurs tanins (6 g de racines fraîches, 1 L d’eau, 15 min à petits bouillons puis 2 h d’infusion). Cette décoction peut être :

• Bue : 3 fois par jour entre les repas
• Utilisée en gargarismes
• Utilisée en cataplasme : appliquée sur les plaies pour accélérer la cicatrisation

Utilisation de la benoîte urbaine en cuisine

Les racines de benoîte sont très intéressantes en cuisine. Elles présentent un arôme puissant, chaud et boisé rappelant le clou de girofle (dû à sa concentration en eugénol) et présentent aussi des notes camphrées et résineuses rappelant l’eucalyptus.

Les racines de benoîte s’utilisent comme des clous de girofle, fraîches ou sèches, mais elles sont beaucoup plus douces que les clous de girofle. Il convient donc d’être généreux (compter environ 6 g de racines fraîches ou 3 g de racines sèches pour aromatiser 1 L de liquide ou un plat de 2-3 personnes). Elles peuvent être utilisées entières, mais les hacher permet de mieux extraire leurs molécules aromatiques. Les racines étant assez coriaces, il vaut mieux les filtrer avant la dégustation ou (selon les recettes) utiliser une grande boule à thé ou une mousseline, en prenant garde à ne pas trop tasser.

La chaleur et la présence d’un corps gras aident à libérer les arômes. Les racines de benoîte se prêtent donc très bien aux cuissons longues des bouillons, aux eaux de cuisson des légumes et légumineuses, et aux plats mijotés (toujours à couvert pour éviter l’évaporation des molécules aromatiques). Il est aussi possible de réaliser une décoction avec un filet d’huile d’olive et une pincée de sel (10 min à petit bouillon puis infusé environ 1 h avant de filtrer) et d’utiliser ce jus pour allonger une sauce ou aromatiser un risotto avec des saveurs boisées et profondes ; l’ajout d’une touche de miel permet d’adoucir l’astringence des tanins.

Avec ses notes épicées et réchauffantes, la benoîte se prête particulièrement bien aux boissons hivernales. Elle peut être infusée dans du lait pour parfumer un thé chaï ou un cappuccino, et ses molécules étant très solubles dans l’alcool, elles aromatisent aussi très bien les vins chauds.

La benoîte est aussi très agréable en version sucrée : dans les crèmes dessert, les glaces, etc. Il faudra prévoir une infusion à chaud dans le lait ou dans la crème pour révéler ses saveurs. Il est aussi possible de la réduire en poudre et de l’ajouter aux pains d’épices ou aux gâteaux.

Elle apporte aussi aux sirops des notes boisées et balsamiques très intéressantes pour parfumer un cocktail, avec ou sans alcool. Pour un sirop, compter 3-4 g de racines sèches pour 1 L d’eau.

Tu trouveras ici une recette de coulis de griotte à la benoîte… histoire de t’inspirer !

Entretien et culture de la benoîte urbaine

La benoîte aime les sols riches et humides, mais bien drainés, et préfère les emplacements semi-ombragés. La période idéale pour planter les graines de benoîte est au printemps ou à l’automne, et elle peut être cultivée en pleine terre ou en pot.

Un entretien minimal est nécessaire : une taille légère pour favoriser la repousse et un arrosage modéré suffisent. La benoîte est assez résistante aux maladies, mais elle peut être attaquée par les limaces et les escargots. Il est donc recommandé de protéger les jeunes plants.

Contre-indications de la benoîte urbaine

Déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes et aux personnes allergiques aux plantes de la famille des Rosaceae.

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Note : les informations décrites dans cet article proviennent d’ouvrages de référence en aromathérapie. Cependant, elles sont données à titre informatif, et ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité. N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour en savoir plus

Sources :

• Petit Larousse des Plantes qui Guérissent, 500 plantes, Gérard Debuigne, François Couplan, Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2013
• Larousse des plantes médicinales, éditions Larousse, Paris 2013
• Gemmothérapie les bourgeons au service de la santé, guide pratique familiale, Stéphane Boistard, éditions de Terran, Escalquens 2016
• Traité pratique de phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, Paris 2008
• L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales, Gérard Ducerf, éditions Promonature, 3 volumes, Briant 2007-2009Le petit Larousse des plantes qui guérissent – François Couplan / Gérard Debuigne
• Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques – François Couplan 
• Se Soigner avec les Plantes de nos Régions- François Couplan 
• L’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy)