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Voici plein d’infos sur les fleurs de sureau …
On parle bien entendu des fleurs de sureau noir (Sambucus nigra) ! Entre magie blanche et magie noire, entre fées et sorcières, entre bienfaits et arômes envoutants, ces jolis corymbes aériens fleurissent généreusement au printemps et nous invitent poétiquement à venir les sentir et à les glaner !
Histoire et symbolique du sureau noir
Dans la tradition Celtique, les arbres sont les gardiens de la Terre. Portes d’entrée vers le monde des esprits, ils sont porteurs d’innombrables histoires à qui veut croire aux mythes et légendes d’autrefois.
Positionné dans le calendrier Celtique en toute fin d’année (du 25 novembre au 23 décembre), le sureau noir évoque la fin, mais surtout le renouveau, à la croisée des chemins entre le monde des vivants et celui des morts.
Symbole de vie éternelle et de renaissance, les druides s’en fabriquaient des baguettes qu’ils utilisaient pendant leurs rites funéraires pour protéger les défunts des sortilèges et faciliter leur passage dans l’au-delà. Le cœur tendre des branches de sureau se laissant facilement creuser, les druides avaient l’habitude d’y cacher leurs petits secrets et poudres mystérieuses, et d’en confectionner des flutes magiques leur permettant de converser avec les morts et les esprits de la forêt.
Fées et nymphes ayant élu domicile dans cet arbre magique et protecteur, il était de bon augure d’avoir un sureau noir dans son jardin pour protéger son logis. Mais il était alors formellement interdit de le couper ! D’ailleurs, la moindre entaille dans son écorce provoquant un léger suintement rouge, c’était la preuve que ce geste malveillant blessait les petits êtres magiques y habitant !
Mais la jolie réputation du sureau noir s’est subitement ternie lorsque Judas décida de s’y pendre après avoir dénoncé Jésus. Il fut affublé de nombreux méfaits, rendant notamment malade tous ceux qui s’assoupissaient sous ses branches.
Autrefois, ces mythes et légendes faisaient la pluie et le beau temps dans le quotidien du peuple. Aujourd’hui, nos croyances modernes et nos actes de consommation sont bien plus scientifisées et rationnels (euh … quoi que …).
Les bienfaits du sureau noir énoncés par Hippocrate, tant au niveau de ses baies, de ses fleurs, que de ses écorces, sont aujourd’hui scientifiquement prouvés. Il serait donc intéressant de les remettre de façon régulière dans nos assiettes et dans nos trousses à pharmacie. Mais encore faudrait il que ces savoirs ancestraux n’aient pas disparu de nos mémoires de sapiens à chaussures vernies !
Description botanique du sureau noir
Le sureau noir ou sureau commun (Sambucus nigra) est un arbuste de la famille des Adoxaceae mesurant de 4 à 6 m de haut. Largement présent sur tout le territoire français, il aime s’installer dans les haies, les friches, les bords de fossés et les ruisseaux, là où le sol est riche et légèrement humide.
Ses branches sont ligneuses (c’est-à-dire qu’elles ont de l’écorce) et souples, et leur cœur est composé d’une moelle blanche, tendre comme du polystyrène. Ses feuilles caduques sont opposées et composées de 5 à 7 folioles à bords dentés .
Ses fleurs blanches apparaissent à la fin du printemps sous forme de corymbes de 10 à 15 cm. Particulièrement grâcieuses, elles sont chargées de pollen parfumé que l’on peut voir s’envoler au moindre coup de vent.
Ses fruits apparaissent durant l’été sous forme de petites baies vertes disposées en drupes, mais ce n’est que vers Aout-Septembre qu’elles se teintent de noir et qu’elles peuvent être récoltées. Crues elles sont indigestes et purgatives, mais cuites elles révèlent des saveurs joliment sucrées.
Les oiseaux sont très friands de ces petits fruits. Il s’en régalent, répandant ensuite leurs graines aux alentours ce qui permet la propagation naturelle de l’espèce.
Le sureau noir a la capacité de se régénérer très facilement. Pour l’adopter, il suffit de planter un rameau terminal dans la terre pour qu’il s’enracine et devienne un arbuste l’année suivante.
Attention – Risque de confusion du sureau noir
Il existe un risque de confusion entre le sureau noir et le sureau hièble (Sambucus ebulus) qui lui est fortement toxique !
Le sureau hièble est une plante herbacée (qui disparait donc en hiver) mesurant 1 à 2 mètres, alors que le sureau noir est un arbre avec une partie ligneuse (tronc et branches).
Alors que le sureau hièble fleuri en été, le sureau noir lui fleuri au printemps, et ses fruits retombent vers le sol (ceux du sureau hièble pointent vers le ciel).
Enfin le sureau hièble a des feuilles qui présentent 7 à 11 folioles alors que le sureau noir n’en a que 5 à 7.
Propriétés médicinales des fleurs de sureau noir
« Si Dieu le veut, un malade, rien que de toucher au sureau, se porte mieux. » disaient les anciens. Et pour cause : les baies, les fleurs et même les écorces secondaires du sureau noir ont de nombreuses propriétés médicinales connues depuis l’Antiquité.
Les baies
Les baies de sureau noir sont aussi riches en antioxydants que les mûres, les cassis et les myrtilles. Chargées en vitamines (A, B et C), tanins, caroténoïdes et acides aminés, elles aident à renforcer l’organisme et à soulager les inflammations respiratoires, la grippe et le rhume.
Elles sont aussi réputées pour adoucir les peaux irritées.
Les fleurs
Sudorifiques, expectorantes et antitussives, les fleurs aident à lutter contre la fièvre, la toux, le rhume, la bronchite et les maux de gorge. Elles sont aussi digestives et diurétiques, et sont donc utiles pour détoxifier son organisme, favoriser l’élimination rénale, et perdre un peu de poids. Elles aident notamment à réduire la rétention d’eau et les œdèmes.
Contre-indications
Les fleurs de sureau présentent peu de risques pour la santé, mais par mesure de précaution, l’Agence européenne du médicament déconseille leur usage aux femmes enceintes ou allaitantes, aux enfants de moins de 12 ans, aux personnes diabétiques ou sous traitement diurétique. En cas de doute, consulter un médecin.
Quelques remèdes traditionnels à base de fleurs de sureau noir
Voici quelques remèdes traditionnels à base de fleurs de sureau pour ceux qui veulent lui faire une place dans leur boîte à pharmacie.
Tisane contre la fièvre, le rhume et les frissons
L’un des remèdes les plus anciens et les plus simples à base de fleurs de sureau est l’infusion. Elle est traditionnellement utilisée pour faire transpirer en cas de fièvre ou de refroidissement, soulager les symptômes des infections respiratoires et stimuler l’immunité.
Pour la préparer, il suffit d’infuser 1 cuillère à soupe de fleurs séchées (ou 2 corymbes de fleurs fraîches) dans 250 ml d’eau frémissante pendant dix minutes, à couvert.
Filtrer et boire bien chaud, jusque trois fois par jour. Y ajouter un peu de miel pour apaiser la gorge, ou quelques fleurs de tilleul pour renforcer l’effet sudorifique.
Sirop adoucissant pour la toux et les maux de gorge
En cas de toux sèche, de gorge irritée ou d’enrouement, le sirop de fleurs de sureau est un classique de la pharmacopée familiale.
On commence par faire frémir 500 ml d’eau avec 300 g de sucre, puis on y fait infuser 4 ombelles fraîches (ou 2 càs de fleurs sèches) pendant 2 h à couvert. Filtrer puis remettre à chauffer à petite ébullition quelques minutes avant de remplir les bouteilles à chaud.
Conserver au frais et prendre 1 càs 2 à 3 fois par jour.
Macérat huileux apaisant pour la peau
Les fleurs de sureau peuvent aussi être préparées en macérat huileux, très utile en application cutanée. Ce remède est particulièrement apprécié pour soulager les peaux irritées, les rougeurs, les coups de soleil ou les échauffements.
Tu trouveras la recette plus bas, dans la partie alimentaire, puisqu’il s’agit en réalité de la même recette !
Conserver dans une petite bouteille propre, à l’abri de la lumière. Cette huile peut être utilisée pure, en massage externe.
Lotion aux fleurs de sureau pour les yeux fatigués
Une lotion à base d’infusion permet de soulager les yeux fatigués, rouges ou irrités.
Il suffit d’infuser une cuillère à soupe de fleurs séchées dans 150 ml d’eau frémissante pendant 10-15 minutes à couvert. Une fois filtrée à travers une étamine ou un filtre à café (aucun résidu ne doit rester), l’infusion peut être utilisée tiède ou froide : imbiber un petit coton et poser sur les paupières pendant 5 à 10 minutes.
Ce soin est utile en cas d’exposition au pollen, à la poussière, ou après de longues heures devant un écran.
Ce soin ne se conserve que 2-4 jours au frais.
Infusion drainante et détoxifiante aux fleurs de sureau
Connue pour ses propriétés diurétiques et détoxifiantes, la fleur de sureau est traditionnellement utilisée dans les cures de printemps pour stimuler les émonctoires (reins, foie, peau) et favoriser l’élimination des toxines.
Cette infusion douce, que l’on peut consommer en cure de quelques jours, aide à désengorger l’organisme après une période de surmenage alimentaire, de stress ou de sédentarité.
Pour la préparer, il suffit d’infuser 1 cuillère à soupe de fleurs séchées dans 250 ml d’eau frémissante pendant 10 à 12 minutes à couvert. Boire tiède ou chaud, à raison de deux à trois tasses par jour, en dehors des repas.
Cette tisane peut être associée à la pensée sauvage, la bardane ou la racine de pissenlit pour renforcer l’effet drainant, ou à la menthe poivrée si l’on souhaite un effet rafraîchissant et digestif.
Déconseillée toutefois aux personnes souffrant de troubles rénaux sévères ou de diarrhées chroniques.
Les fleurs de sureau en cuisine
En cuisine, lorsqu’on évoque le sureau, on pense surtout à ses baies noires qui se préparent généralement en gelée ou en confiture. Elles s’utilisent également dans les plats salés, un peu comme les airelles, mais dans tous les cas il est préférable de les cuire, car crues elles peuvent avoir des effets vomitifs ou laxatifs.
Les fleurs de sureau sont moins utilisées. Pourtant elles révèlent des arômes très intéressants ! Elles peuvent être consommées de nombreuses façons, fraiches ou sèches :
- directement saupoudrées sur une salade (en détachant les fleurs de leur ombelle) ou mises à macérer dans une marinade
- en infusions grasses ou en cuissons douces : dans les bouillons ou plats mijotés, ou infusées dans une huile douce
- en beignets, ou ajoutées dans les pains, les tartes, les pâtisseries….
- en boisson : en sirop (cru ou cuit), en macération alcoolique, ou en fermentation alcoolique (le fameux champagne de fées)
- et tant d’autres …
Tu trouveras ci-dessous une recette de champagne de fées, ce pétillant naturel aux fleurs de sureau fraiches qui fait toujours sensation aux déjeuners sur l’herbe …
Mais si tu veux en savoir plus sur comment utiliser les fleurs de sureau en cuisine, qu’elles soient fraiches ou sèches, n’hésite pas à consulter notre article « 13 questions pour savoir comment utiliser les fleurs de sureau en cuisine« , ou notre Livret culinaire spécial Fleurs de sureau » qui explore ces délicieuses fleurs sous toutes leurs coutures.
Huile aux fleurs de sureau
Pour parfumer les salades, volailles et poissons blancs, ou pour se faire beau.belle
Glisser 4-5 ombelles sèches dans une bouteille en verre de 500ml puis la remplir avec une huile neutre (type pépins de raisin ou tournesol).
Laisser infuser 3 à 6 semaines à température ambiante et à l’abri de la lumière. Pour les pressés, placer la bouteille (bouchée) au four, à 60 degrés pendant 4 à 6h. (Pour optimiser la consommation d’énergie, faire plusieurs macérats en même temps !)
Laisser macérer encore 1 à 2 semaines et déguster avec un plat léger pour ne pas masquer les arômes. (Se conserve 12 mois à température ambiante)
Limonade, pétillant naturel ou champagne de fées
Le ” champagne des fées”, dont le nom poétique est mensongé puisqu’il n’a rien à voir avec le Champagne (c’est une appellation contrôlée), est le fameux pétillant naturel aux fleurs de sureau que l’on voit partout sur les réseaux sociaux à chaque printemps**.**
👉 Cette boisson fraiche et pétillante est très amusante à faire mais il faut rappeler 2 points :
- si elle pétille c’est qu’il y a (ou il y a eu) une fermentation alcoolique. Il y a donc de l’alcool. Pour faire une boisson avec une teneur < 1% compatible avec les bambin et les femmes enceintes ou allaitantes, il vaut mieux une boisson faiblement sucrée et une fermentation courte.
- l’expérience peut devenir explosive selon les conditions de fermentation. Regarde donc le point juste après !!
👉 Voici une recette légèrement alcoolisée, titrant à environ 2-3% d’alcool :
- Mélanger dans une jarre 4-6 ombelles de fleurs de sureau fraiches avec 1L d’eau non chlorée, 60g de miel cru ou de sucre non raffiné et 1/2 citron.
- Couvrir la jarre avec un linge et laisser macérer 2 jours à température ambiante en remuant bien.
- Filtrer et mettre en bouteilles (de bonne qualité) à fermeture mécanique.
- Laisser fermenter 4j à température ambiante en dégazant 2 fois par jours.
- Placer au frais et déguster sous 1 mois.
Si tu veux en savoir plus sur cette boisson, sur son % d’alcool et sur comment réduire les risques d’exposition de la bouteille, n’hésite par à consulter notre Livret culinaire spécial Fleurs de sureau« .
Intérêt du sureau au jardin
Le sureau noir est un bon pote pour le jardinier !
Il aide à tenir à l’écart les taupes, campagnols et mulots grâce à son extrait fermenté. Pour réaliser un extrait fermenté de sureau noir, il faut 1kg de feuilles fraîches grossièrement hachées, 10 litres d’eau de pluie, puis 3 jours de macération.
En décoction, ses feuilles aident à lutter contre les altises, noctuelles et pucerons. Pour cela, il faudra 1kg de feuilles mises à tremper 24h dans 10 litres d’eau de pluie. Faire ensuite bouillir 30 mn avant de filtrer. (Pulvériser sans diluer)
Acheter des fleurs de sureau de qualité
Tu ne veux pas / peux pas partir en cueillette mais tu as envie de profiter des bienfaits et des saveurs des fleurs de sureau ? Achetes-en, mais fais attention aux points ci-dessous …
- Vérifie la provenance ! Même s’il est indiqué “Made in France” sur le sachet, les fleurs de sureau qu’il renferme ne sont pas toujours françaises ! Les fleurs de sureau sont bien souvent récoltées en Europe de l’est (dans des conditions pas toujours bien tracées ) et envoyées en France pour être conditionnées (et gagner un écusson “Made in France ” !). Les fabricants qui utilisent des fleurs de sureau Françaises ne se privent pas de l’indiquer sur le paquet, alors si rien n’est indiqué sur la provenance des plantes : passe ton chemin !
- Préfère des ombelles de fleurs de sureau non broyées ! Lorsque la plante est broyée ses saveurs et ses propriétés s’altèrent. Par ailleurs, lorsque l’on a de la poudre sous les yeux, on ne sait pas trop ce qu’on consomme : il peut y avoir des tiges, des feuilles abimées, de la poussière et même des mélanges de plantes. Préfère donc les fleurs entières !
- Les fleurs de sureau séchées ont une odeur agréable et une couleur beige claire. Si les fleurs sentent le renfermé c’est qu’elles n’ont pas été séchées dans de bonnes conditions, et si elles tirent vers le marron c’est qu’elles ont été récoltées trop tardivement.
LE JARDN E(S)T LA RECETTE propose des fleurs de sureau noir de grande qualité et locales. Elles ont été récoltées à la main par des jardiniers adhérents, dans leur jardin sauvage, et séchées à basse température pour en préserver les bienfaits et les saveurs.
Elles ne sont pas broyées pour que tu puisses constater leur grande qualité et les utiliser comme tu le souhaites : dans tes plats, en infusions ou encore pour tes cosmétiques naturelles.
LE JARDIN E(S)T LA RECETTE, c’est quoi ?
Nous sommes une entreprise sociale et solidaire (agrément ESUS) dont la mission est de créer une filière qui valorise les récoltes du jardin et notamment ses plantes sauvages. Ainsi nous encourageons le retour à la terre et à la paysannerie, nous proposons une alimentation résiliente, et aidons à régénérer la biodiversité à travers le réensauvagement des parcelles. Pour en savoir plus sur l’initiative, c’est pas là …
Sources :
- Petit Larousse des Plantes qui Guérissent, 500 plantes, Gérard Debuigne, François Couplan, Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2013
- Larousse des plantes médicinales, éditions Larousse, Paris 2013
- Gemmothérapie les bourgeons au service de la santé, guide pratique familiale, Stéphane Boistard, éditions de Terran, Escalquens 2016
- Traité pratique de phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, Paris 2008
- L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales, Gérard Ducerf, éditions Promonature, 3 volumes, Briant 2007-2009, Le petit Larousse des plantes qui guérissent – François Couplan / Gérard Debuigne
- Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques – François Couplan
- Se Soigner avec les Plantes de nos Régions- François Couplan
- L’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy)
- Vidal – Phytothérapie : Sureau noir
Notes importantes :
Les informations mentionnées sont issues d’études scientifiques et ouvrages de référence en matière de botanique, phytothérapie et médecine traditionnelle. Les sources sont indiquées dans la bibliographie. Les informations n’ayant pas pu être vérifiées sont précisées comme telles.
Les plantes aromatiques et médicinales pouvant présenter des contre-indications ou interagir avec les médicaments, il convient de s’informer avant utilisation. Par mesure de précaution, une consommation modérée est recommandée, et l’utilisation des plantes à des fins thérapeutiques est déconseillée aux femmes enceintes ou allaitantes, aux personnes sous traitement médical et aux jeunes enfants, sans avis médical. Les informations de ce recueil sont données à titre informatif et pédagogique et ne sauraient engager la responsabilité de l’auteure.
La cueillette est une activité passionnante, mais qui n’est pas à prendre à la légère. Des risques de confusion et de toxicité existent. Une connaissance rigoureuse et une identification précise sont indispensables avant toute consommation. Le respect des lieux et des occupants s’impose également. Voir les bonnes pratiques du cueilleur
Note sur l’auteure :
Ingénieure issue d’une formation universitaire en physique et chimie organique, Bénédicte Gory a travaillé 12 ans en parfums et cosmétiques avant de tout quitter pour se dédier à la recherche de solutions concrètes et responsables pour demain.
Elle s’est alors consacrée à l’étude et à la valorisation des plantes sauvages de nos régions, et a créé LE JARDIN E(S)T LA RECETTE en 2018 pour encourager le retour à la terre et les micro-productions.
Reconnue à la fois pour son approche scientifique et pour l’audace de ses créations culinaires à base de plantes sauvages, elle collabore aujourd’hui avec des chefs et artisans à la recherche de nouvelles saveurs, locales et originales, et accompagne les producteurs et artisans souhaitant valoriser ce patrimoine végétal sauvage.
Avec le mouvement JE SUIS UNE MAUVAISE GRAINE, elle souhaite aider chacun à renforcer son autonomie et avancer vers une vie plus naturelle, grâce à la connaissance. En mobilisant l’expertise qu’elle a acquise au fil de ses recherches scientifiques, de ses rencontres avec d’autres experts engagés et de ses expérimentations de terrain, elle propose des contenus fiables, complets et accessibles au plus grand nombre.