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Après une période hivernale plutôt calme côté cueillette sauvage, voici le printemps qui débarque. Le printemps est propice à la récolte des racines, mais pas que ! Avec les jours qui allongent et les températures qui se réchauffent, la nature se réveille, offrant quantité de jeunes pousses et bourgeons à glaner, et même quelques fleurs ! Alors voici 30 plantes sauvages comestibles à récolter en mars !
Quelles plantes sauvages comestibles et médicinales récolter en mars ?
On vous présente ici une liste d’environ 30 plantes sauvages comestibles que vous pouvez récolter en mars. Mais cette liste n’est pas exhaustive : il existe une telle variété de plantes sauvages comestibles dans nos régions ! On vous présente ici les plus communes.
Ce calendrier de récolte de plantes sauvages est valable pour la France métropolitaine, mais évidemment, les conditions climatiques ne sont pas les même selon que vous vous trouvez dans le nord, sur le pourtour de la Méditerranée ou en montagne. Il peut donc évoluer en fonction de votre région et du microclimat qui y règne ! N’hésitez pas à vous reporter aussi aux calendriers de février et à celui d’avril car les récoltes peuvent aussi bien sûr s’étaler sur plusieurs mois !

30 plantes sauvages comestibles à récolter en mars
Quels bourgeons récolter en mars?
Le mois de mars est idéal pour récolter des bourgeons. Ils peuvent être ajoutés à vos salades, être préparées en pickles, et bien sûr être utilisées en gemmothérapie. Ils doivent être cueillis lorsqu’ils sont tout juste formés et que la sève n’est pas encore montée dans la plante.
- Cassis Ribes nigrum – famille des Grossulariacées
- Ronces Rubus frusticosus – famille des Rosacées

Quels racines, tubercules, bulbes, rhizomes récolter en mars ?
Le mois de mars est aussi particulièrement propice pour récolter les racines, tubercules, bulbes ou rhizomes. Durant l’hiver, ils sont en effet chargés en nutriments et principes actifs. Au printemps la plante commencera à puiser dans ces précieuses réserves pour se développer : racines, bulbes, tubercules et rhizomes seront donc moins concentrés, généralement plus petits et certainement plus coriaces!
- Angélique des bois Angelica sylvestris – famille des Apiacées,
- Bardane Arctium Lappa – famille des Astéracées
- Benoite urbaine Geum urbanum – famille des Rosacées
- Berce spondyle Heracleum spondylium – famille des Apiacées
- Carotte sauvage Daucus carota – famille des Apiacées
- Massette à larges feuilles Typha latifolia – famille des Typhacées
- Chicorée sauvage Cichorium intybus – famille des Astéracées

- Gentiane Gentiana lutea – famille des Gentianacées
- Guimauve Althaea officinalis – famille des Malvacées
- Panicaut champêtre Eryngium campestre – famille des Apiacées
- Polypode réglisse des bois Polypodium vulgare – famille des Polypodiacées (rhizome toute l’année)
- Salsifis des prés Tragopogon pratensis – famille des Astéracées

- Scorsonère humble Scorzonera humilis – famille des Astéracées
Quelles jeunes pousses et feuilles récolter en mars ?
Les jeunes pousses de printemps sont tout à fait délicieuses : elles ont un goût assez doux et peu tanique. Elles peuvent donc être consommées crues en salade ou utilisées comme des fines herbes. Ces jeunes pousses sont aussi très interessantes car elles sont particulièrement riches en vitamines et minéraux. Le mieux est de récolter ces parties herbacées lorsqu’elles sont en plein développement, avant l’apparition des boutons floraux.
- Barbarée printanière Barbarea verna – famille des Brassicacées
- Capselle bourse-à- pasteur Capsella bursa-pastoris – famille des Brassicacées
- Cardamine hérissée Cardamine hirsuta – famille des Brassicacées
- Cardamine des prés Cardamine pratensis – famille des Brassicacées
- Egopode podagraire Aegopodium pondagraria – famille des Apiacées
- Epiaire des bois Stachys sylvatica – famille des Lamiacées

- Gaillet gratteron Galium aparine – famille des Rubiacées.
- Laiteron maraîcher Sonchus oleraceus – famille des Astéracées
- Lampsane commune Lapsana communis – famille des Astéracées
- Lierre terrestre Glechoma hederacea – famille des Lamiacées

- Mouron blanc Stellaria media – famille des Caryophyllacées
- Moutarde des champs Sinapis arvensis – famille des Brassicacées
- Nombril de Vénus Umbilicus rupestri – famille des Crassulacées

- Orpin réfléchi Sedum rupestre – famille des Crassulacées
- Oxalide (oxalis) petite oseille Oxalis acetosella – famille des Oxalidacées
- Pâquerette Bellis perennis – famille des Astéracées
- Patience (rumex) violon Rumex pulcher – famille des Polygonacées
- Petite pimprenelle Sanguisorba minor – famille des Rosacées
- Pissenlit dent-de- lion Taraxacumsection ruderalia – famille des Astéracées
- Plantain lancéolé Plantago lanceolata – famille des Plantaginacées
- Poireaux des vignes Allium polyanthum – famille des Alliacées (Bulbe et feuilles jusqu’en avril)

- Silène dioïque (compagnon rouge) Silene dioica – famille des Caryophyllacées
- Silène enflé Silene vulgaris – famille des Caryophyllacées
Quelles fleurs et boutons floraux récolter en mars ?
Il est encore un peu tôt pour récolter des fleurs : il va falloir patienter encore un peu avant de pouvoir en remplir un plein panier ! Mais on commence à en voir apparaitre quelques-unes, notamment les :
- Pâquerettes Bellis perennis – famille des Astéracées
- Primevères communes et officinales Primula vulgaris et Primula officinalis – famille des Primulacées

Quels fruits récolter en mars ?
Le début du printemps n’est pas propice à la récolte des fruits, mais on peut quand même trouver ;
- Cyprès Cupressus sempervirens – famille des Cupressacées
Rappel des grands principes du cueilleur sauvage
Cueillir des plantes sauvages, que ce soit pour leurs saveurs ou pour les propriétés thérapeutiques est source d’une grande satisfaction, mais attention, cela ne s’improvise pas.
Le cueilleur doit faire preuve d’une grande vigilance, afin de ne pas risquer de s’intoxiquer, mais aussi de ne pas dégrader l’environnement qui est mis à sa disposition par Dame Nature !
En tant que cueilleur responsable, les grands principes de la cueillette sauvage qui s’appliquent sont les suivants :
- Assurez-vous d’avoir précisément identifié la plante : vous devez être sûrs à 200% !
- Eloignez-vous des zones polluées
- Eloignez-vous des zones humides ou souillées par le bétail (risque parasitaire)
- Vérifiez que l’espèce n’est pas protégée par arrêté préfectoral et que vous êtes sur un lieu autorisé
- Cueillez avec parcimonie : pas plus de 10% de la colonie
- N’arrachez pas la plante : prélevez uniquement la partie qui vous intéresse
- Triez et nettoyez correctement vos plantes, surtout si elles ont été récoltées près du sol.
Nous t’encourageons à consulter notre article sur les « Règles, bonnes pratiques et risques de la cueillette sauvage » avant de partir en cueillette pour en savoir plus sur les gestes à avoir et les risques notamment parasitaires.
LE JARDIN E(S)T LA RECETTE, c’est quoi ?
Nos industries et notre façon de consommer détruisent notre santé, notre société et la biodiversité. Il est donc urgent de construire de nouveaux modèles garantissant notre résilience alimentaire et protégeant la biodiversité, clé de voûte de nos écosystèmes.
LE JARDIN E(S)T LA RECETTE est une entreprise sociale et solidaire (agrément ESUS) dont la mission est d’encourager le retour à la terre et le réensauvagement des parcelles.
En développant une filière qui valorise les récoltes du jardin, en proposant des condiments militants 100 % locaux, et en diffusant la connaissance des plantes sauvages, nous voulons aider chacun à renforcer son autonomie, à adopter une alimentation responsable et, in fine, à réussir sa transition écologique.
Viens donc t’ensauvager en goûtant nos épices et condiments 100% locaux aux plantes sauvages, et découvre tout ce que les plantes ont à t’offrir en plongeant dans nos guides et monographies détaillées.
Et pour en savoir plus sur l’initiative, c’est par là …
A bientôt !

Note : les informations décrites dans cet article proviennent d’ouvrages de référence en phytothérapie, médecine traditionnelle et botanique. Elles sont données à titre informatif, et ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité. N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour en savoir plus.
Note sur l’Auteure : Bénédicte Gory, ingénieure issue d’une formation universitaire en physique et chimie organique, se consacre à l’étude et à la valorisation des plantes sauvages de nos régions. Soucieuse de proposer des solutions concrètes et responsables pour demain, elle créée LE JARDIN E(S)T LA RECETTE en 2018 pour encourager le retour à la terre et les micro-productions. Avec le mouvement JE SUIS UNE MAUVAISE GRAINE, elle souhaite aider chacun à renforcer son autonomie et à avancer vers une vie plus naturelle grâce à la connaissance. En mobilisant l’expertise qu’elle a acquise au fil de ses expérimentations, de ses recherches et de ses rencontres avec des experts engagés, elle propose des contenus fiables, complets et accessibles au plus grand nombre. Elle collabore aujourd’hui avec des chefs et artisans à la recherche de nouvelles saveurs, locales et originales, et accompagne les producteurs et artisans souhaitant valoriser ce patrimoine végétal sauvage.
Sources :
Petit Larousse des Plantes qui Guérissent, 500 plantes, Gérard Debuigne, François Couplan, Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2013
Larousse des plantes médicinales, éditions Larousse, Paris 2013
Gemmothérapie les bourgeons au service de la santé, guide pratique familiale, Stéphane Boistard, éditions de Terran, Escalquens 2016
Traité pratique de phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, Paris 2008
L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales, Gérard Ducerf, éditions Promonature, 3 volumes, Briant 2007-2009