Cueillette sauvage en février

20 plantes sauvages comestibles à récolter en Février

Il est possible de glaner tout au long de l’année, y compris en hiver ! On vous présente ici 20 plantes sauvages comestibles et médicinales que vous pouvez récolter en Février !

Quelles plantes sauvages comestibles et médicinales récolter en février ?

Il fait froid ? Et alors ? Couvrez-vous bien et partez donc faire une balade sauvage ! Et n’oubliez pas votre panier : de nombreuses plantes sauvage comestibles et médicinales peuvent être récoltées en févier. Alors profitez-en !

Le calendrier de récolte de plantes sauvages que nous vous présentons ici est valable pour la France métropolitaine. Evidemment, le climat n’est pas le même si vous vous trouvez dans le nord, sur le pourtour de la Méditerranée ou en montagne. Il peut donc évoluer en fonction de votre région et du microclimat qui règne ! A vous de l’adapter 😉

Plantes sauvages comestibles - Petite oseille
Plantes sauvages comestibles – Petite oseille

20 plantes sauvages comestibles et médicinales à récolter en février :

Quels bourgeons récolter en février ?

Le mois de février est généralement idéal pour récolter des bourgeons, surtout si c’est pour les utiliser en gemmothérapie. Ils doivent être cueillis avant la fin de l’hiver (ou au tout début du printemps), lorsqu’ils sont tout juste formés et que la sève n’est pas encore montée dans la plante.

  • Bouleau Betula alba (Bétulacées)
  • Sapin pectiné Abies alba (Pinacées)
  • Pins sylvestre Pinus sylvestris, Pin maritime Pinus pinaster, Pin noir Pinus nigra, Pin parasol Pinus pinea, Pin d’Alep Pinus halepensis (Pinacées) – pour en savoir plus sur les bourgeons de pin
Bourgeons de sapin pectiné

Quels racines, tubercules, bulbes, rhizomes récolter en février ?

Le mois de février est aussi propice pour récolter les racines, tubercules, bulbes ou rhizomes. Durant l’hiver, ils sont en effet chargés en nutriments et principes actifs. Au printemps la plante commencera à puiser dans ces précieuses réserves pour se développer : racines, bulbes, tubercules et rhizomes seront donc moins concentrés, généralement plus petits et certainement plus coriaces!

  • Capselle bourse-à- pasteur Capsella bursa-pastoris  (Brassicacées)
  • Chicorée sauvage Cichorium intybus  (Astéracées)
  • Panais commun Pastinaca sativa (Apiacées) (la 1ere année)
  • Polypode réglisse des bois Polypodium vulgare (Polypodiacées)

Quels fruits récolter en février ?

Il est tout à fait possible de récolter des fruits en février. En voici 2 particulièrement répandus à cette période de l’année :

  • Eglantier Rosa canina (Rosacées)
  • Genévrier commun Juniperus communis (Cupressacées)
Eglantier

Quelles écorces récolter en février ?

Les bois et écorces d’arbre se récoltent en hiver, lorsque l’arbre est en période de dormance et que la sève est redescendue vers les racines.

  • Saule Salix alba (Salicacées)

Quelles fleurs et boutons floraux récolter en février ?

Les fleurs doivent être cueillies lorsqu’elles sont encore en bouton, c’est à dire au tout début de leur épanouissement :

  • Violette odorante Viola odorata (Violacées)
  • Noisetier (aussi appelé Coudrier) Corylus avellana (Bétulacées) – Fleurs mâles aussi appelées “chatons de noisetier”

Quelles jeunes pousses et feuilles récolter en février ?

Les parties herbacées des plantes doivent se récolter lorsqu’elles sont en plein développement, et avant la formation des boutons floraux.

  • Cardamine hérissée Cardamine  hirsuta (Brassicacées)
  • Laiteron maraîcher Sonchus oleraceus (Astéracées)
  • Lampsane commune Lapsana communis  (Astéracées)
  • Moutarde des champs Sinapis arvensis (Brassicacées) – jeunes pousses, fleurs, feuilles
  • Nombril de Vénus Umbilicus rupestri (Crassulacées) – feuilles
  • Orpin réfléchi Sedum rupestre (Crassulacées) – jeunes pousses, feuilles
  • Oxalide (aussi appelé oxalis ou petite oseille  Oxalis acetosella (Oxalidacées)
  • Petite pimprenelle Sanguisorba minor (Rosacées)
  • Lierre terrestre Glechoma hederacea (Lamiacées)
Orpin réfléchi

Rappel des grands principes du cueilleur sauvage

Cueillir des plantes sauvages, que ce soit pour leurs saveurs ou pour les propriétés thérapeutiques est source d’une grande satisfaction, mais attention, cela ne s’improvise pas.

Le cueilleur doit faire preuve d’une grande vigilance, afin de ne pas risquer de s’intoxiquer, mais aussi de ne pas dégrader l’environnement qui est mis à sa disposition par Dame Nature !

En tant que cueilleur responsable, voici les grands principes de la cueillette sauvage à respecter :

  • Assurez-vous d’avoir précisément identifié la plante : vous devez être sûrs à 200% !
  • Eloignez-vous des zones polluées ou souillées : champs, bords de routes, décharges, pâturages …
  • Vérifiez que l’espèce n’est pas protégée par arrêté préfectoral et que vous êtes sur un lieu autorisé
  • Cueillez avec parcimonie : pas plus de 10% de la colonie
  • N’arrachez pas la plante : prélevez uniquement la partie qui vous intéresse
  • Nettoyez correctement vos plantes : surtout si elles ont été récoltées près du sol

Sources :

Petit Larousse des Plantes qui Guérissent, 500 plantes, Gérard Debuigne, François Couplan, Thierry Folliard, éditions Larousse, Paris 2013
Larousse des plantes médicinales, éditions Larousse, Paris 2013
Gemmothérapie les bourgeons au service de la santé, guide pratique familiale, Stéphane Boistard, éditions de Terran, Escalquens 2016
Traité pratique de phytothérapie, Dr Jean-Michel Morel, éditions Grancher, Paris 2008
L’encyclopédie des plantes bio-indicatrices alimentaires et médicinales, Gérard Ducerf, éditions Promonature, 3 volumes, Briant 2007-2009

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