La ronce : osez donc vous y frotter !  

Adoucissante, parfaite alliée contre le mal de gorge, ou encore anti-inflammatoire, la ronce a de multiples vertus. D’ailleurs, savais-tu que dans la ronce, tout se mange ? Et oui, des feuilles aux fruits, en passant par les bourgeons, tout est comestible. Cette plante n’a définitivement pas fini de nous surprendre !

Sous vos applaudissements, voici… la ronce !

La ronce (Rubus fruticosus) est un mûrier sauvage. Connue pour ses propriétés, elle était utilisée comme remède dans l’Europe occidentale. Vous avez sûrement dû en croiser à proximité des villages, sur le bord des chemins ou à la lisière de bois. Arbuste aux branches flexibles, la ronce forme souvent des haies enchevêtrées. 

En France et au Québec, il existe une confusion entre le véritable mûrier (morus) et la ronce ou mûrier sauvage (rubus) qui sont pourtant de genres botaniques très différents. Cela vient de la grande ressemblance entre les fruits que produisent les deux arbustes. 
Mais alors, d’où vient le nom de “ronce” ? “Ruber” signifie rouge en latin. Alors quoi de mieux pour désigner cet arbuste que de lui donner le nom de la couleur de ses fruits !

What’s up doc ?

Riche en tanins, la ronce possède des propriétés astringentes, antiseptiques, et anti-bactériennes. 

Fruits, feuilles, tiges, tout dans la ronce était utilisé ! Ce sont les jeunes pousses qui seraient les plus bénéfiques pour nous. La jeune pousse de ronce équivaut à l’extrémité de la tige avec quelques feuilles.  Le mieux est de les ramasser au printemps et de les faire sécher.

(petit encart) Petite astuce pour faire sécher quelques feuilles de ronce : prélever quelques belles tiges bien fournies et en faire un beau bouquet. Suspendez le bouquet dans une pièce sombre, sèche et bien aérée.

Maux de gorge, aphtes ou encore gingivites ? La ronce est ton amie ! En infusion, elle est réputée pour combattre l’angine, la toux et les extinctions de voix. On peut même ajouter de la sauge ou de l’ortie qui ont des propriétés adoucissantes. Pour lutter contre les extinctions de voix, rien de mieux qu’un mélange ronce, mauve et violette. 

(petit encart) En Ardèche, on la consomme bouillie avec du lait ou du miel. En Provence, on fait bouillir des feuilles de ronce avec du vin. Puis on laisse évaporer avec du sucre. Miam !

Les bourgeons sont délicieux ! Ils sont utilisés en gemmothérapie pour soutenir le système respiratoire et soulager les bronches. On les retrouve dans le commerce sous forme de macérat mais pouvez tout simplement les faire sécher et les infuser (une belle pincée pour 250 ml d’eau). 

Les bourgeons sont aussi efficaces pour renforcer les cartilages osseux et soulager les problèmes ostéo-articulaires.

On te propose une recette de boutons de ronce façon pickles pour les incorporer dans une salade. (insérer le lien) A consommer sans modération !

Non, la ronce, n’est pas maléfique… mais protectrice !

C’est vrai, la ronce ne fait pas bonne figure dans les contes de notre enfance. Pourtant, elle est bel et bien protectrice et joue un véritable rôle dans l’équilibre écologique ! Elle pousse sur des sols encore vierges et les protège des intempéries. Elle crée aussi un cocon protecteur pour les arbustes qui peuvent se développer et se renforcer  à l’abri des piétinements et dentitions des herbivores.

Elle protège aussi tout un tas de petits mammifères qui y nichent, en toutes saisons, à l’abri des prédateurs.

Enfin, elle sert aussi de nourriture aux oiseaux qui se régalent des fruits, et leur fournit tous les nutriments nécessaires pour migrer vers des contrées plus chaudes lorsque l’hiver arrive. Cerfs et ours y trouvent aussi leur compte en mangeant des ronces (bon, c’est pas toujours courant par chez nous, mais chez nos amis canadiens …;).

Cultiver avec les ronces

Plus vous cherchez à l’évincer, et plus la ronce se fera rebelle, guidée par son instinct de survie. 

Pour la calmer, apprivoisez-là ! Rabattez les rameaux qui sortent du rang et amusez-vous à les tresser pour structurer votre espace en créant des haies  naturelles.

Selon le design que vous dessinerez, vous créerez des zones ombragées, à l’abri du vent, et pourrez même gagner quelques degrés !  

Les racines de ronce possèdent des phytohormones très puissantes qui agissent comme une hormone de bouturage, et qui aident au développement de la plante. Vous pouvez tout à fait profiter de ce super pouvoir pour booster la croissance de vos autres plantes… 

Pour cela, fabriquez une eau de ronce en prélevant des radicelles de la plante, écrasez-les puis ajoutez 4 volumes d’eau de pluie. Laissez macérer 24h à 48h, filtrez et diluez la préparation dans l’eau d’arrosage de vos plantes ou de vos boutures.  

Alors, cet article t’a fait changer d’avis sur la ronce ?

Sources :  

Le petit Larousse des plantes qui guérissent – François Couplan / Gérard Debuigne

Guide des plantes sauvages comestibles et toxiques – François Couplan 

Se Soigner avec les Plantes de nos Régions- François Couplan 

Note : Ces informations proviennent d’ouvrages de référence en aromathérapie. Cependant, elles sont données à titre informatif, et ne sauraient en aucun cas constituer une information médicale, ni engager notre responsabilité.

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